Les hommages à Henry :
Murielle, joueuse régionale, présidente du club:
[expand title= »Henry-Guy Violanes, voilà comment tu t’es présenté en juin 2010 au club »]
pour entrainer l’équipe féminine sénior en Régionale 3. Tu m’as parlé de tes diplômes, je t’avoue aujourd’hui que je n’ai pas bien compris de quels diplômes il s’agissait Tu m’as exposé ton projet, sur 5 années, de faire monter cette équipe en Nationale ; cela me faisait sourire et, en même temps, j’ai deviné chez toi une envie sincère de t’investir sans même connaître les filles.
Puis tu es venu faire un entrainement avec elles, je ne faisais pas partie de l’équipe alors. Un autre entraineur est venu aussi et il a fallu choisir. Des filles auraient préféré l’autre, mais je t’ai choisi, toi, que je sentais pédagogue et adapté aux filles que je connaissais peu finalement… Je n’ai jamais regretté ce choix.
Tu étais toujours positif, encourageant, affectueux, même si tu aimais jouer le rôle du coach sombre, les bras croisés, les sourcils froncés sur des lunettes noires et, oreillette oblige, en duplex avec le dieu du sport et la fédération internationale du volley-ball !
Tu n’as jamais manqué de respect aux filles, jamais eu une seule parole déplacée, ni montré l’envie de nous botter les fesses le dimanche ! Chapeau bas pour ça !
Je suis entrée dans l’équipe en mars 2011 et ne l’ai plus quittée, m’investissant chaque année un peu plus à tes côtés (c’est comme ça que je le ressentais) et, bien sûr, avec les filles. Nous avions parfois des regards complices et amusés et parfois, je désapprouvais tes choix, mais humainement, j’avais beaucoup d’estime pour toi.
Je t’ai même demandé d’entrer au CA, je me souviens de ton visage comme celui d’un enfant à qui on promet une énorme glace au chocolat : tu as trouvé ta place au club.
Tu as même été mon « homme de main/garde du corps » un jour à Carrières/Seine ! Toi et moi nous en souviendrons toute notre vie…
Nous étions allés réclamer un remboursement pour du matériel non livré après maintes réclamations de ma part. Tu m’as accompagnée, la boîte était fermée, nous avons déjeuné ensemble et nous avons fait le pied de grue devant l’entrée à attendre le responsable. Il est arrivé, je suis entrée et toi, derrière moi, tu t’es planté dans l’encadrement de la porte. Le gars a du croire qu’il n’en sortirait pas vivant !!! Le genre Mister T qui ne parle pas mais qui intimide ! Il a signé le chèque sur-le-champ et a fait livrer le matériel illico ; qu’est-ce qu’on a ri dans la voiture !!!
Oui, tu étais un personnage mais tu ne nous a pas dupées longtemps… Nous avons vite apprécié ton fond de générosité, de loyauté et de droiture. Je sais que, même si l’alchimie sportive ne fonctionnait plus en fin d’année dernière, tu savais que nous t’aimions énormément… Et nous n’étions pas les seules…
Ne plus te voir entrer dans le gymnase ou en réunion de ca va être difficile ces prochaines semaines. Etre sur le terrain hier était très dur, demain sera chargé d’une émotion intense et non contenue… Nous avons vécu ensemble beaucoup de moments inoubliables, Hen-ouy
Je pourrais écrire encore et encore mais je suis vidée de mélancolie ce soir, veille de notre dernière rencontre. Je ne sais pas où tu es ; en tous cas, un bout de toi a pris ses quartiers dans mes pensées…
Pour longtemps…
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Emilie, joueuse Régionale :
[expand title= »Henry, Personnage emblématique de mes trois premières années de Volley Parisiennes « ]
au club de Nogent. Coach mystérieux à tes débuts, tu te révèles être par la suite un personnage paternelle par tes attitudes et tes conseils. Je garde de jolis souvenirs de toi comme 2 années d’entrainements à te croiser 3 fois par semaine, un séjour de préparation de saison à Houlgate, des matchs de volley de pros, un match amical avec ta nouvelle équipe. Une présence parfois discrète mais qui n’est certainement pas anodine au bon esprit qui règne dans notre équipe.
Promis je vais essayer de ne pas oublier de lever mon bras gauche à chaque attaque et de bloquer ma respiration tel un sniper au moment des services (qui peut être un jour accuseront 100% de réussite). Ta présence lors de nos matchs va certainement beaucoup nous manquer. Je garderai à l’esprit comme tu nous le répétais si souvent « Un mental de gagnant et un coeur de champion ».
Puisses-tu reposer en paix là où tu te trouves désormais.
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Delphine, joueuse Régionale :
[expand title= »Comment te dire au revoir aujourd’hui »]
alors que dimanche dernier je te disais « bonne soirée, et on se voit à votre match contre Vincennes » ?!
Comment imaginer ne plus te croiser lors d’un de nos matchs le dimanche, lors d’une match pro ou d’un tournoi interne du club, ou simplement à 1 dîner d’équipe? Alors qu’il y a moins d’un mois, on se réjouissait de traverser l’île de France pour faire un match amical contre ta nouvelle équipe et surtout te faire encore une de nos surprises un peu farfelues, habillées en orange et noir pour halloween et t’entendre déjà nous prendre pour des folles, si affectueusement…
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Marine, ancienne Régionale:
[expand title= »Henry a été très important pour moi »], il m’a permit de croire en mes capacités, d’évoluer et de donner mon maximum. C’est grace à lui que je suis arrivée à ce niveau et que j’aime autant le volley. Il a été un entraineur formidable, toujours de bons conseils, mais également un être que tout le monde aimait : il nous faisait rire à râler sur le banc lors de nos matchs, toujours à se toucher le menton quand il réfléchissait intensément, « lever votre bras gauche » est une phrase qui a duré longtemps pour ma part, il était très investit pour le club et pour nous, ses joueuses. On a connu des hauts et des bas qu’on a vécu avec lui, on a partager de nombreux moments tous importants.
Je garde un souvenir impérissable d’Henry, il était plus qu’un entraineur, c’était devenu un ami pour tout le monde.
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Tiphaine, joueuse Régional (trésorière) :
[expand title= »Mon cher Henry, »]
Comment trouver les mots pour parler de toi alors que je ne réalise pas encore que tu n’es plus là…physiquement, en tout cas.
Quatre années, 3 fois par semaines, c’est à ce rythme que nous nous sommes vus, réunis autour de notre passion du sport et du ballon de volley…quatre années riches en émotions, celles des victoires, celles des défaites aussi ! Avec toi, nous avons connu la relégation, mais avec toi aussi, nous avons connu l’ascension deux saisons de suite jusqu’en championnat régional 2.
Mais là n’est pas l’essentiel…l’essentiel, c’est cette belle relation que tu as su nouer avec chacune d’entre nous, mêlée de respect et d’affection. Jamais, même lors des séances d’hiver où nous étions parfois peu nombreuses ou peu motivées pour l’entraînement, tu ne t’es mis en colère contre nous. Jamais, même après des matchs décevants, voire des défaites anormales, tu ne nous as découragées. Après chaque match, gagné ou perdu, quand je venais te taper dans le main, tu avais ce regard doux, quoiqu’il arrive.
Tu étais un personnage, à l’allure parfois bourrue, à la communication originale (nous avons parfois beaucoup ri à essayer de décrypter ce que tu voulais nous dire !), parfois même secret, mais dont l’humanité et la générosité resteront gravées dans ma mémoire.
Je mesure l’affection que nous te portions à l’immensité du chagrin qui est le nôtre aujourd’hui…tu ne peux imaginer à quel point nous étions tristes, hier, sur le terrain, en tenue de volley, avec des images de toi plein la tête, toutes un peu anesthésiées.
Sur le plan sportif, nous avions le sentiment d’être allés au bout d’un cycle après quatre belles années à tes côtés, mais c’est avec joie que j’avais constaté que tu continuais à t’investir pour le club de Nogent, nous voulions à tout prix garder des liens avec toi parce que nous t’aimions, tout simplement. Je crois que tu nous aimais aussi, comme ta présence à notre match dimanche dernier en témoigne encore.
Comment imaginer que nous ne te verrons plus débarquer dans le gymnase à l’improviste, ou lors de l’une de nos réunions, ou lors d’un de nos barbecues ou restaurants ? Comment imaginer que nous n’irons plus ensemble dans les gradins des matchs de pro pour rêver un peu ? Comment imaginer ne plus entendre « ma gwande » ?
Pour le moment, c’est à peine concevable…Espérons qu’avec le temps, les larmes cessent de couler quand nous penserons à toi, pour laisser place à des sourires lorsque nous évoquerons nos souvenirs avec toi.
Une chose est sûre, bien au-delà du sport, tu as gagné une présence éternelle dans le cœur de chacune d’entre nous.
Notre Henry tant aimé, merci pour tout ce que tu nous as donné.
Repose en paix.
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Jean-Christophe, entraineur :
[expand title= »C’est une nouvelle tragique qui affecte tout le club »]
, et notamment l’équipe régionale, qui t’a eu comme entraineur pendant 4 ans, mais également toutes les personnes qui ont eu le privilège d’échanger avec toi.
Au delà de tes compétences assez incroyables d’entraineur, tu étais une personne qui avait le cœur sur la main, et qui n’hésitait pas à venir en aide dès que tu le pouvais.
Tu avais accepter, il y a 2 ans maintenant, de prendre en charge une partie de l’école de volley. Je n’avais auparavant jamais vu un entraineur de l’équipe première d’un club accepter de s’occuper en plus des jeunes.
Pendant ces 2 années, j’ai vu les différents enfants que entrainais progresser à une vitesse assez spectaculaire. Mais au delà de ça, je ne compte même plus le nombre d’heures que tu as passé avec moi à parler aux enfants, de comment les prendre au mieux en charge, et comment faire pour qu’ils continuent d’aimer le volley et soient content de venir tous les samedis.
Tu n’hésitais pas, alors que ce n’était clairement pas ta fonction principale dans le club, à chercher les dernière méthodes d’entrainement pour jeunes qui seraient adaptées aux clubs (livres, internet, etc…) et les as toujours partagé avec moi, pour que tous les enfants puissent en profiter.
Tu étais un véritable passionné, et sans toi, il est clair qu’aujourd’hui, le développement des équipes jeunes ne seraient pas aussi avancé, que l’on n’aurait pas près d’une cinquantaine d’enfants au club (contre à peine 10 il y a 4 ans), que le gymnase Gallieni serait propriété du twirling baton le samedi matin, et que le gymnase Louis Armand ne serait pas peuplé comme il l’est actuellement 3 soirs par semaine par du volley (du jamais vu depuis que je suis au club).
A titre personnel, tu m’as apporté plus que ce que n’importe quel stage d’entraineur. Tu m’as montré des méthodes, m’as expliqué des réflexes à avoir, et m’as toujours soutenu lorsque j’avais des coups de moins bien.
Toi n’en montrais jamais. Tu étais toujours souriant et juste content d’être là.
Malgré ton départ du club en fin d’année dernière, nous continuions d’échanger, toi de ta nouvelle expérience avec ta nouvelle équipe, moi de ma prise en main difficile d’une équipe filles adultes. Tu as continué à me donner des conseils, des cours des derniers stages que tu avais fait cet été, etc… afin que je réussisse le plus rapidement possible la transition. Je savais que je pouvais aller vers toi quelque soit les difficultés rencontrées, que tu prendrais toujours le temps de m’écouter et que tes conseils se révélaient extrêmement positifs.
Tu étais pour moi un professeur, mon mentor des entrainements, et surtout, et c’est là le plus important, un véritable ami.
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